mardi 26 août 2014

Automne 2014 : premiers réveils de clientèle...

Nouvelle preuve de l'hypocrisie électoraliste du maire de Toulouse, cet article de la dépêche relatant les propos du représentant des évangélistes qui affirme avoir reçu la promesse du candidat Jean-Luc Moudenc, alors en campagne électorale, d'installer rapidement l'aire de grand passage. «Nous avons même fait campagne pour lui au second tour - avoue-t-il - Aujourd'hui, on ne voit rien venir et si rien n'est fait d'ici le 11 octobre, je vous promets que nous installerons nos caravanes sur la place du Capitole ! (...) Le problème est toujours le même, c'est celui de la construction d'une aire de grand passage. Toulouse en est dépourvue et ce n'est plus possible de continuer comme cela»

L'article précise que « la question mobiliserait les services de la mairie, sachant que la piste Montredon n'est pas abandonnée ...» alors même qu'aussitôt élu, telle était pourtant l'intention du maire-Président de Toulouse Métropole qui a été mis en minorité sur le sujet dès son premier conseil communautaire. Cette obligation légale, c'est aux autres communes qu'il entendait en effet l'imposer. 

Je vous le dis. Les mois qui viennent vont confirmer le dévoilement et le réveil progressif des clientèles de mars. Au suivant...

"les doigts dans la confiture et les pieds dans le tapis" ?


"Il y a un problème de demande dans toute l'Europe. La zone euro connait un excédent commercial, un investissement insuffisant et un taux de croissance qui ne permet pas de faire baisser le chômage. C'est essentiellement dû aux politiques d'austérité menées depuis plusieurs années. S'il doit y avoir soutien de la demande, il doit donc se faire au niveau européen, et c'est ce que la France va porter dans le débat qui s'engage avec nos partenaires...."

Ces mots ne sont pas ceux d'Arnaud Montebourg ou de Benoît Hamon. Ce furent ceux du Président de la République la semaine dernière dans un entretien au journal "Le Monde". Il ajoutait : "Qui peut contester que l'environnement international et européen s'est dégradé depuis un an ? Les causes en sont connues. Elles sont liées aux incertitudes géopolitiques (Ukraine, Irak…) et à la poursuite de politiques d'austérité en Europe...." 

Et F. Hollande d'illustrer la tâche engagée par son ministre : "J'ai trouvé en arrivant en 2012 près de 70 milliards de déficit commercial et une industrie avec les taux de marge les plus faibles de ces trente dernières années. Toute mesure de relance de l'activité par des moyens budgétaires aurait donc eu pour conséquence d'aggraver notre dette publique et de détériorer notre commerce extérieur. J'ai donc fait le choix de donner la priorité au redressement productif. C'est une question vitale pour la France."

A. Montebourg, dans un récent entretien au journal "Capital", écrira notamment de son côté :
"Si nous continuons comme ça, nous aurons la destruction de l'Europe, pas par la finance, par la politique! C'est pourquoi j'ai fait une proposition d'agenda de croissance commun avec l'Allemagne. A nous deux, nous représentons 92% du PIB de la Chine. Nous devons absolument essayer de nous entendre malgré nos divergences structurelles, nos intérêts différents, pour définir ensemble une nouvelle stratégie de croissance". 

Il y a ceci de rassurant dans ces déclarations qu'elles identifient ensemble l'enjeu de la période.