mercredi 29 juin 2016

Admissions en crèche, un coin du voile est levé

En matière d'admissions pour les places en crèche, la municipalité prétend se parer de grandes vertus. En réalité, c'est d'un beau voile d'opacité dont elle drape sa politique. Que masque-t-elle ? Découvrez le en lisant l'intervention de ma collègue Claude Touchefeu qui lève un coin du voile...

lundi 27 juin 2016

Finances de Toulouse. L'impact de l'austérité : revue de détail

La vérité réclame son dû. Le compte administratif 2015 permet d’évaluer l’ampleur de l’impact budgétaire des décisions prises depuis le début de la mandature :
Une ponction injustifiée sur le pouvoir d’achat des toulousains à travers l’impôt et les tarifs
Une surenchère à la baisse des effectifs et la suppression d’emplois
Une atteinte sans précédent des missions de service public et des activités associatives

Le compte administratif 2015 lève le voile malgré l’opacité qui règne dans la mise en œuvre de l’austérité annoncée.
Elle est, dans les faits, encore plus forte que prévue. Voici pourquoi...

Ce que j'ai dit au nom du groupe socialiste lors du conseil municipal.

vendredi 17 juin 2016

L'égalité, mais pas pour tous.

 Au prochain conseil municipal de la ville de Toulouse figure une délibération concernant les avantages tarifaires accordés à certains de ses administrés. Or, les équipements concernés que sont le Museum et le Théatre du Capitole ont été transférés à la Métropole qui a donc défini une tarification applicable aux ressortissants de ses 37 communes.

Évidemment, ce qui est proposé est le remboursement de la ville à la Métropole du différentiel tarifaire. C'est la moindre des choses. Le contribuable toulousain, et non métropolitain, prendra donc en charge les avantages décidés par sa commune.

Comptablement, pas de problème. Mais, politiquement et juridiquement, cette disposition est loin d'être anodine. Tout en étant l'expression d'une liberté de décision de la commune-centre et d'avantages existants maintenus, il n'en demeure pas moins qu'elle codifie une inégalité d'accès pour un équipement métropolitain. 

Quel sens pratique donner, à l'usager de Fenouillet ou de St Alban, au financement par leur impôt intercommunal du Théâtre du Capitole et du Museum si la politique tarifaire les discrimine en fonction de leur lieu de résidence.

Quoi qu'en penserait la juridiction administrative d'une telle rupture d'égalité, elle soulève une question politique et elle questionne l'intérêt à agir des premiers concernés.

Pourrait-on imaginer pareille inégalité entre des quartiers de Toulouse sur un équipement communal ? Par des décisions de cette nature, c'est l'esprit intercommunal qui recule, c'est le sentiment d'appartenance et l'identité métropolitaine qui se fragilisent.

Si je partage l'idée d'avantages tarifaires, notamment pour les écoles, crèches et centres de loisirs (et un peu moins pour l'accès des séniors à l'opéra), pourquoi ne pas les étendre à toutes les communes alors que les équipements concernés relèvent désormais d'un patrimoine commun à chacune d'entre elles.

Ce serait la meilleure façon de respecter l'égalité des usagers dans l'accès au service public géré par la collectivité métropolitaine dont ils sont membres.

mercredi 15 juin 2016

PLU des Amidonniers : une verrue dans l'écrin ?

Le PLU toulousain actuellement en révision propose d'autoriser la construction d'un immeuble R+9 (30 m de hauteur) pour dominer l'historique bassin des filtres du quartier des amidonniers. 

Cette figure de proue des temps modernes serait censée représenté un signal urbain ! Mais ne va-t-elle pas dégrader davantage ce site remarquable en surplombant de son ombre tutélaire le barrage filtrant de 1830 et le bas relief des ponts jumeaux de 1775 ? 
 
Véritable signal patrimonial où l'Occitanie tient bon la barre d'une barque frappée aux armes du Languedoc, déjà enlacé par les voies rapides de la rocade, ce marbre de carrare se verrait une nouvelle fois comprimé par ce nouveau "signal urbain".

Quand au bassin des filtres, il mérite aussi un autre respect. Il mérite une réhabilitation concertée. Évidemment, la municipalité actuelle va promettre de discuter. Mais cette promesse se traduira-t-elle dans l'attente par un sursis à statuer pour un tel écrin emblématique ? 

La recherche de valorisation du foncier ne saurait emporter la décision. Ce dont a besoin ce site unique à Toulouse est d'une revalorisation d'une autre nature qui s'éloigne des choix d'enclavement faits par nos prédécesseurs sur lequel on pose une nouvelle verrue.