vendredi 24 mai 2013

Scooter volé : ça c'est de l'info

À l'heure même où Pierre Cohen venait à Empalot pour illustrer l'engagement de la ville de Toulouse dans la rénovation urbaine, son scooter garé non loin de là s'est volatilisé. L'empressement à rendre compte de ce "grand" événement médiatique n'a pas manqué. Voilà comment s'impose à nos concitoyens la hiérarchie de l'actualité, c'est à dire une certaine conception de l'actualité. Une hiérarchie qui s'accommodera dans le même temps du désarroi face aux perceptions de déficit démocratique, de perte de sens de l'action politique, de doute sur la capacité d'agir des élus et la réalité de ce qu'ils font. Qu'importe ! À chacun l'inconséquence de ses propres contradictions. En définitive, la seule nouvelle qui n'en est pas une, c'est que le maire est un citoyen comme un autre, sans surplomb, ni attributs monarchiques. Mais c'est aussi et surtout que les habitants d'Empalot auront bientôt droit à un magnifique quartier réhabilité.

mardi 7 mai 2013

Tirant d'eau et courant d'air (et vice versa)

Jean-Luc Moudenc vient une nouvelle fois de s'illustrer telle la feuille morte s'agitant au moindre courant d'air. "La mort de la navigation fluviale sur le bras supérieur de la Garonne" serait programmée à cause des travaux du pont St Michel liés à l'arrivée prochaine du tramway. Diantre ! Allons donc y voir de plus près avant de chevaucher aveuglément l'incertain.
Alors que trois embarcations ont l'autorisation de naviguer sur cette partie de la Garonne, un seul bateau à ce jour le fait effectivement. Il navigue aussi d'ailleurs sur le canal du midi où, me dit-on, la hauteur sous les ponts (c'est à dire le tirant d'air et non le tirant d'eau) y est plus faible que sous le pont St Michel. Cette assertion réclame donc vérification.
Les deux autres bateaux ne sont en effet pas adaptés au franchissement de l'écluse.
Le constat du jour, c'est bien l’accès de ce bras supérieur qu'il s'agit (enfin) de résoudre en travaillant sur cette dernière dont la configuration est restrictive pour certains. Il n'y a donc aucune remise en cause du grand Projet du Parc Garonne. C'est même le contraire. Cette polémique à la petite semaine, surfant sur les interrogations de professionnels, n'a pas lieu d'être.
Entre des bateaux qui sont trop gros pour passer sous les ponts et ceux qui sont trop petits pour passer par l'écluse du fait des remous, le travail est en cours sur les deux sujets pour non seulement préserver l'existant mais également pour élaborer des solutions optimales pour tous. Je veux rassurer les professionnels. Ces solutions sont en cours d'examen et devront être prochainement discutées.