jeudi 24 octobre 2013

Finances de la ville de Toulouse, interview au "journal toulousain"

"En tant qu’adjoint en charge du budget, pouvez-vous dresser un bilan économique du mandat de Pierre Cohen à la tête de la ville de Toulouse ?
Sur l’ensemble du mandat, nous avons fait le choix d’un investissement soutenu. Dans le même temps, nous sommes parvenus à contenir la fiscalité. Nous avons maîtrisé les dépenses de fonctionnement, sujet d’actualité dans le débat sur les finances publiques. Dès le début du mandat, nous avons eu une approche consolidée des finances : il ne fallait pas envisager le budget de la ville indépendamment de celui du SMTC (Syndicat mixte des transports en commun) et de la Communauté urbaine, l’investissement étant divisé en 3/3 sur les trois entités. Cette vision était nécessaire pour sauver le syndicat de transports qui était dans une situation catastrophique à notre arrivée au Capitole, tout en assurant les moyens de son développement. A ce titre, je précise que la ville a consenti un effort annuel pour les transports de 15 millions d’euros supplémentaires sur son budget au-delà de ces compétences." (...) Découvrez la suite en cliquant ici.

mercredi 23 octobre 2013

BHNS Ouest, la proposition qui tombe à pic...

Monsieur Moudenc suggère une desserte au sud vers Basso Cambo et la solution de la ligne C (5000 voyageurs/jours sur 10 km). Quelle imagination !Il est donc d'accord avec nous.
Voici ce que nous avons présenté dès le mois de décembre 2012 et confirmé en mars 2013. Vous pourrez le retrouver sur ce site.
Par ailleurs, la Région a engagé une étude portant sur la modernisation de la voie SNCF, à travers d’une part son doublement au droit du franchissement de la rocade et d’autre part de son électrification éventuelle. L'objectif, grâce à ces équipements, est que l’ensemble des gares du tronçon Colomiers-Arènes puissent être desservies à 15 minutes.





mardi 22 octobre 2013

UMP : après l'injure, le mensonge

Après avoir évoqué "la netteté de l'âme" du Maire de Toulouse, l'UMP a décidé de poursuivre le dangereux chemin de l'outrance.
Obsédé par l'idée de chevaucher tous les émois particuliers, le candidat UMP s'attaque au projet de bus dont le niveau de service permettrait une nouvelle offre attractive pour l'ouest de notre agglomération. A l'appui de son argumentaire : le mensonge. 
"Le tramway aurait fait disparaitre avenue de Muret 28 commerces sur 37". FAUX. On dénombre en réalité, sur la totalité de l'itinéraire et pas seulement le secteur Ave de Muret, 6 commerces dont la fermeture est intervenue avant les travaux. On comptabilise 7 reprises ou ouvertures ainsi que 3 délocalisations choisies par les commerçants eux-mêmes. 5 commerces étaient en difficulté sans lien avec les travaux et seulement 2 fermetures sèches ont été recensées. La précision de l'inventaire est disponible et la procédure d'indemnisation est d'ailleurs utile à l'objectivité de ce recensement. Il sera prochainement détaillé plus précisement encore.
"La municipalité multiplie des réunions mais n'écoute pas... et impose son projet". FAUX. C'est justement cette écoute qui a déjà permis de faire évoluer ce projet de couloir bus et de répondre aux inquiétudes. Pas d'abattage d'arbres, pas de suppression de contre-allées, pas d'interdiction de livraison du marché de St Cyprien. Et les études se poursuivent pour apporter les réponses et adaptations nécessaires. Nous n'en sommes pas encore à la phase de concertation publique réglementaire que de nombreuses réunions, expositions et ateliers se sont déjà tenus.
"Il va causer de longs mois de désagrément". FAUX. Faire circuler l'idée de deux ans de travaux est fausse. La réalisation n'est pas celle d'un tramway mais, en définitive, d'un couloir réalisé tout simplement par tronçon. Pour le reste, sur l'amènagement urbain, n'y a-t-il que le centre-ville qui aurait droit à l'embellissement ?
"Le projet est trop couteux". FAUX. 18 M€ du kilomètre, c'est effectivement le coût du projet car il intègre en même temps la requalification des quartiers et de l'espace public ainsi que l'indemnisation des commerçants. Ce qui coute cher aujourd'hui, ce sont les bus englués dans la circulation. 1 km/h de vitesse gagnée, c'est 2 M€ d'économisés en coût d'exploitation, soit un point d'impôt. Le choix est vite fait. Au nom de la timidité des visions d'hier, nous courons aujourd'hui après le retard, nous voulons éviter la dégradation de nos conditions de vie et de mobilité en ville. C'est toute la différence entre la ravalement et la rénovation.

J'entends dire qu'il faut préserver la liberté d'utiliser la voiture.Qui peut croire que la majorité des automobilistes ont aujourd'hui le choix ?  La vraie liberté à garantir est celle de pouvoir choisir son mode de déplacement et donc de proposer les alternatives efficaces à la voiture souvent occupée par une seule personne. Là réside une profonde divergence !

jeudi 10 octobre 2013

Question orale à JL Moudenc

Votre leader par interim Jean-François Copé a récemment présenté le contre-budget de l’UMP.
Alors que vous reprochez aux socialistes le relèvement de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, vous leur reprochez également l’augmentation de 25 % sur cinq ans de l’allocation de soutien familial. Vous vous êtes prononcés contre le complément familial, et contre l’augmentation des bourses pour les étudiants.  En proposant de supprimer les emplois d'avenir et les contrats de génération, l'UMP condamne des milliers de jeunes à rester au chômage et dans la désespérance. Elle condamne la France à replonger en récession.
Le contre budget de l'UMP n'est-il pas un budget contre les gens modestes, puisqu’il propose de remettre en cause la revalorisation du RSA activité à laquelle nous avons procédé, l'exonération du forfait à la consultation pour les bénéficiaires de la CMU, le plafond des indemnités chômage ? Déplorez-vous, comme il l'indique, que les impôts servent à financer les aides au logement,  l'hébergement d'urgence, l'allocation adulte handicapé ? 
Confirmez-vous la proposition de supprimer la Prime Pour l'Emploi ou encore le gel de la revalorisation des pensions civiles durant deux ans ? Confirmez-vous le gel des subventions à toutes les associations, celles qui, dans la crise, interviennent pour la solidarité, au profit des plus démunis comme le Secours populaire, le Secours catholique, lesRestaurants du cœur.
Confirmez-vous ce que rèvéle votre contre-budget : une attaque contre les plus vulnérables avec notamment la remise en cause des dispositions que nous prenons sur le droit d’asile et sur l’aide médicale d’État ?

Ne pas vouloir revaloriser les agents de la fonction publique les moins bien payés, ne pas vouloir aider davantage les familles modestes pour la rentrée scolaire et ne pas vouloir lutter contre la précarité des personnes en situation de handicap en revalorisant l'allocation adulte handicapé (AAH), témoignent d'un terrible choix de société dans lequel la solidarité est inexistante et qui rejette violemment les plus faibles.
Merci de me dire si vous faites vôtre le contre budget de l'UMP ?

Une nouvelle fois : la mauvaise foi

Promis, juré. Nous n'avions pas informé le Ministre du Budget lorsqu'aux questions d'actualité il a répondu au député JL Moudenc. Il a réclamé de l'intéressé ce que nous tentons vainement de déceler depuis 6 ans : "l'honnêteté intellectuelle". Décidement, même à l'Assemblée Nationale, l'ancien maire a du mal à assumer les bilans de sa majorité.  Je leur laisse la parole :
Jean-Luc Moudenc (UMP) :Toutes vos mesures soulignent l’accablante réalité : le niveau historiquement élevé des prélèvements obligatoires et l’insuffisance de la réduction de la dépense publique. N’ayez pas l’impudence d’accuser l’ancienne majorité d’en être responsable car les augmentations d’impôts sont socialistes, la fiscalité confiscatoire aussi, les mesures fiscales antifamiliales aussi (...)  
Bernard Cazeneuve (ministre délégué chargé du budget) : Le moins que l’on puisse dire, monsieur le député, c’est que votre question n’est pas inspirée par la bonne foi. Comme ces sujets appellent de la précision et de la rigueur, je vais, si vous m’y autorisez, vous donner les vrais chiffres.
Vous parlez de l’augmentation par les différents gouvernements de la pression fiscale et des impôts. Parce que, sur ces sujets, il faut être d’une parfaite rigueur et d’une parfaite honnêteté intellectuelles, je reconnais qu’en 2012 et 2013, des impôts ont été instaurés par cette majorité, parce que des déficits et des dettes abyssaux avaient été laissés par la précédente majorité et qu’il fallait bien redresser nos comptes publics. 

mardi 8 octobre 2013

Le suspens est insoutenable

Chaque jour, Jean-Luc Moudenc nous promet de découvrir un nouveau colistier issu de la société civile.  Le suspens est insoutenable. L'éphéméride annoncé menace les certitudes. Le scoop du moment est Daniel Rougé, professeur de mèdecine... pour relancer l'oncopole. 
A mes camarades, dans notre porte à porte d'hier soir, je leur ai demandé instamment et immédiatement de mesurer l'impact du choc. Quel tsunami !
Je leur précise bien qu'il s'agit de Monsieur Rougé. Pas de François Chollet, lui aussi professeur de mèdecine et conseiller municipal actuel de l'UMP dont on ne peut nier l'engagement de longue date autour de ce même oncopole. Et oui. On double les postes. C'est plus sûr. Et dire que le mercato n'en est qu'à ses débuts. 
Ainsi donc, la liste s'annonce représentative. Deux professeurs de mèdecine sur la liste UMP dont un de la société civile qui nous dit que "si Moudenc avait été de gauche, (il) l'aurait suivi aussi". C'est beau, la conviction ! Après tout, Panurge aussi avait son armée de convaincus.

Toulouse avance, le tram aussi

Ce matin, nous sommes allés avec le maire à la rencontre de ceux qui s'attèlent à la réussite de ce grand projet. Le soleil est au rendez-vous du pont St Michel refaisant peau neuve. Les allées Jules Guesde s'apprêtent à recevoir les bulbes d'une prairie fleurie prometteuse pour le mois de mars prochain. Les stations du tram se dorent peu à peu d'un parterre tactile pour les non voyants avec une technique de perçage et scellement que je vous laisse découvrir sur ces photos.

jeudi 3 octobre 2013

Non à la TVA de 10 % sur les transports publics

La prochaine loi de finance qui vient en discussion à l'Assemblée Nationale a prévu la progression de 7 à 10 % de la TVA sur les transports. Outre que le transport collectif du quotidien relève à la fois d'un besoin de première nécessité pour nos concitoyens, il est aussi celui d'un paramètre essentiel de leur pouvoir d'achat et du développement durable. Il faut donc exclure les transports urbains de proximité de cette hausse en leur appliquant le taux réduit de 5,5 % qui concerne les biens de première nécessité.

Le gouvernement évoque l'existence du CICE dont bénéficient les exploitants pour compenser cette perte de recettes. J'avoue être interloqué par cet argument pour trois raisons.
  • Ma première remarque est que l'objet du CICE n'est pas vraiment celui-là.Cela revient à fragiliser le dispositif du CICE lui-même dans sa légitimité. 
  • La seconde remarque est que si la TVA doit permettre de financer le CICE - comme je l'ai entendu - j'ai bien le sentiment que le poisson se mord quelque peu la queue.
  • La troisième est que les transports urbains exploités sous statut de régie ou d'établissement public sont exclus du bénéfice du CICE. A écouter l'argument du gouvernement, cela reviendrait donc à une discrimination incompréhensible pour ce mode de gestion du service public.
La solution ne résiderait-elle pas dans l'exclusion de ces derniers du dispositif ?