jeudi 28 mars 2013

BHNS Ouest : Eviter les procès d'intention

Nous avons avancé mais le sujet n'est pas clos. Des réunions d'ateliers et une réunion publique se sont tenues. Le projet n'est pas fermé. La concertation n'est pas achevée. Voici un point d'étape sur les questions soulevées.

1/ LE CHOIX DE L'ITINERAIRE
Pourquoi par l’Avenue de Lardenne ? Les études réalisées en amont du programme ont montré effectivement que le projet par l’itinéraire Lardenne, aboutissait à une forte fréquentation pour les déplacements intercommunaux, en particulier vis-à-vis des enjeux de maîtrise de la circulation automobile
C’est pour cette raison que le programme préalable mentionne cet itinéraire, tout en annonçant les études des itinéraires alternatifs tels qu'ils furent demandés.
Sur ce sujet, deux questions sont instamment posées :
La première, c'est celle d’une crainte : la mise à sens unique avec une double voie pour les bus en site protégé. Cette crainte est levée. C’est la solution de la voie unique et centrale pour le bus et le maintien double sens pour les voitures que nous allons travailler.
La seconde question est celle d’une demande : étudier d’autres itinéraires

vendredi 22 mars 2013

L'espagne n'est pas à nos portes, elle est déjà dans le salon...

Festival "Toulouse l'espagnole", c'est le 29 juin 2013
Je suis particulièrement fier d'avoir suggéré au maire de Toulouse, avec mon collègue Michel Pech, la création de ce rendez vous annuel qui fut inauguré le jour même du baptême du Quai de l'Exil Républicain Espagnol. Merci à lui de l'avoir installé dans la durée.

Le prochaine édition 2013, sous l'impulsion de notre ami Vicente Pradal, s'annonce à nouveau riche et pleine d'émotion... en esta tierra de exilio y de nuevas raices...

Retrouvez dans ce reportage le sens de ce rendez-vous et prenez date : le 29 juin 2013 

jeudi 21 mars 2013

Une réunion publique instructive

Comme promis, la réunion publique concernant le projet de BHNS s'est tenue le 20 mars au Zenith de Toulouse. Elle fut un succès : 1300 personnes. Evidemment, comme toujours dans ces cas là, les gens favorables au projet ne sont pas les plus bruyants et ne le manifestent pas avec des cornes de brume. Ceux qui s'interrogent honnêtement non plus. Ce qui m'a étonné est l'étonnante franchise de ceux qui n'avoue leur intérêt que pour leur quartier, voire même leur jardin, comme j'ai pu l'entendre. C'est louable. Sauf que si je ne devais qu'additionner l'intérêt de chaque jardin, j'avoue la difficulté au bout de faire tout simplement "société".

Cette réunion fut en réalité une belle réunion. Elle aura été l'occasion de mettre au grand jour de véritables enjeux, de mettre en exergue la résistance au changement qui exprime si souvent une crainte aveuglée et prend parfois la forme du repli patrimonial. Anecdotiquement, elle permet aussi à quelques autres l'autosaisissement d'une exploitation politique de courte vue.

Des questions précises furent posées. Je me refuse à croire qu'elles ne sont que le prétexte d'un procès joué d'avance. Car si des réponses furent apportées et des craintes furent levées, je ne suis pas sûr que la présence bruyante de certains fut toujours motivée par le souci honnête de les entendre.  Inlassablement, nous continuerons donc à les préciser comme j'ai commencé à le faire lors de cette réunion publique.
Bref, le sujet n'est pas clos. Le projet n'est pas fermé. La concertation n'est pas achevée.
Nous persisterons à défendre une certaine idée de l'intérêt général, capable de se projeter dans celui des générations futures mais disponible dès aujourd'hui pour être construit dans un dialogue fécond

lundi 11 mars 2013

à propos d'un marché attribué à des espagnols...

Récemment, la presse s'est faite l'écho de l'émotion suscitée dans le secteur du BTP du fait de l'attribution d'un marché de travaux à l'entreprise espagnole COMSA : "Quand on est élu, il faut savoir prendre des risques, témoigner de la volonté politique". Outre que ce propos mériterait éclaircissement sur la nature du risque à prendre (!?), il laisse à penser que la seule volonté politique d'un pouvoir adjudicataire suffirait à avoir raison du code des marchés.

vendredi 8 mars 2013

Award européen

Le 6 mars s'est déroulée à Bruxelles la cérémonie de remise du prix venant récompenser  la ville ou  région d’Europe pour la qualité de son Plan de Déplacement Urbain.
Toulouse  a été sélectionnée parmi 29 dossiers provenant de 12 pays européens. Parmi les villes françaises, la présence de Nantes et de Strasbourg dont on connait le fort engagement politique sur le sujet laissait présager une difficile concurrence. Au final, nous sommes donc parvenus sur le podium, à un cheveu de la palme attribuée à Aberdeen (UK). Je vois dans ce nouveau palmares la confirmation du sillage tracé par la métropole de Toulouse sur le chemin de son rayonnement et de son référencement international.

vendredi 1 mars 2013

Sondage

A un an du scrutin municipal, un sondage ne fait pas l'élection. De cela, tout le monde en conviendra. En revanche, il donne des indications. Un total gauche arithmétique à 52 % mais un second tour plus dynamique le portant à 57 %. Ne serait-ce pas le signe d'un centre gauche bien plus signifiant que celui d'un centre droit ?
Corrélativement, la faiblesse des intentions en faveur de l'extreme droite, notamment par rapport à son score de la présidentielle, n'est-elle pas le signe d'une captation de cet électorat par le prétendant de l'UMP ?
A partir de ces deux constats, on comprend mieux la stratégie de ce dernier. Un tropisme dangereux qui n'ose s'avouer et une rupture consommée avec l'héritage centriste. Il revient à ces derniers d'en tirer de courageuses conclusions.

Cour des comptes : un rapport utile

L'écho donné au rapport de la Cour des comptes me conduit à dire ici qu'elle a utilement fait son travail en mettant en exergue le cas du Syndicat Mixte des Transports toulousain. Ce que révèle son commentaire confirme l'état catastrophique dans lequel se trouvait ce syndicat. C'est le défaut de stratégie  financière globale comme l'absence de volonté de remise à plat de l'ensemble des financements (...) qui ont abouti au fait que le problème du financement de l'exploitation est devenu en réalité structurel. Notre tâche, dès 2008, était bien celle d'une urgence : sauver le SMTC de "la banqueroute". Entre 2006 et 2007, suite au départ du conseil général qui manifestait la rupture du pacte historique "des actionnaires" publics, les financements des collectivités locales chuta brutalement de 54 M€ à 33 M€. Pour 2013, ce montant sera de 102 M€. Autant dire qu'en cinq ans, cette progression de 210 % est à mettre au crédit de la communauté urbaine et de tous les maires qui la composent. Elle a fait plus que compenser la perte initiale. Et il est utile de souligner que la stricte application des statuts du syndicat sur l'évolution de ces subventions n'aurait conduit qu'à une progression bien plus modeste (41M€ en 2013) et une impasse douloureuse pour la survie même de la politique des transports et des projets en cours. Mais par rapport à cette histoire, naturellement, notre opposition a choisi le camp de l'amnésie.