lundi 4 juillet 2016

Il s'en est allé


Il y a les témoignages de ceux qui pensent utile de préciser qu'ils ne furent pas des siens,  redécouvrant parfois des vertus politiques naguère combattues.
Il y a ceux qui goutent aujourd'hui l'amertume d'une trajectoire politique insuffisamment accomplie, se remémorant les épisodes d'un parcours clairvoyant mais clairsemé d'embuches posées là.

Michel Rocard s'en est allé. Au delà de l'émotion, puisse la gauche être inspirée. Puisse la politique retrouver la noblesse du réel et du temps long, celui des grands hommes comme des grandes démocraties, celui d'un socialisme de la vraie liberté et de la raison exigente.