vendredi 29 mai 2015

Consternant Monsieur Reynié

Carte des travaux 2014 Réseau TER Midi-Pyrénées

Dans les petites annonces de la semaine de Dominique Reynié, candidat UMP à la région cherchant désespérément l'angle du meilleur crochet du droit, j'ai relevé celle-ci rapportée par FR3. Il se précipite sur le rapport Duron, évoqué ici-même dans mon précédent billet, avec notamment le sujet des trains intercités,
Il y fustige "les présidences PS des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, pourtant aux commandes depuis longtemps, qui ont négligé ces liaisons essentielles pour désenclaver les régions"
Alors même  que ces liaisons sont de compétence d'Etat puisqu'il refuse justement dans le même article qu'elles soient transférées aux régions, un pressentiment se confirme. Tout cela manque un peu de rigueur. 
Quel manque de flair que de se risquer ainsi la polémique sur le terrain de cette compétence là.

Le bilan du TER en Midi-Pyrénées ? 
  • En 2002 : 150 dessertes/jour avec 5 millions de voyages/an. 
  • Dix ans après : 348 dessertes/jour avec 11,8 millions de voyages/an et 1543 arrêts quotidiens TER créés.
Le Plan Rail Midi-Pyrénées ? 
Ce sont 820 M€ de crédits consacrés à la modernisation de l’infrastructure ferroviaire entre 2007 et 2013 :
  • 550 km de voies renouvelés et près de 700 000 tonnes de ballast
  • plus de 700 km de nouveaux rails posés
  • 10 liaisons pourvues de nouvelles installations techniques modernisées 
Dans le cadre du prochain mandat ? 
Le prochain programme d’investissements va atteindre un coût total de 245 M€ financés par la région dont 64 M€ sur le noeud ferroviaire toulousain mais aussi sur les axes de Tarbes, Castelnaudary, Montauban-Agen-Brive, Auch, LaTour de Carol, Rodez...

J'arrête là. Je poursuivrais plus tard... Certains commentent, d'autres agissent.
 

mercredi 27 mai 2015

Entre TGV et TER, le TET





Entre la grande vitesse (TGV) que nous attendons impatiemment, et le développement sans précèdent qu’a connu le TER en Midi-Pyrénées sous l’impulsion opiniâtre de Martin Malvy, la préservation d’une offre intermédiaire (TET) pour les territoires du grand sud et de leurs villes en adéquation aux besoins de mobilité de leurs concitoyens est un enjeu stratégique.
Les recommandations formulées par le rapport DURON publié le 26 mai sur l’offre ferroviaire intercités se traduisent par des suggestions de redéploiement ou de renforcement de lignes.
Des motifs de discussion
Ici, deux suggestions sont source d’inquiétude et donc de discussion. La première est celle d’un transfert de compétence vers la région (TER) de la liaison Toulouse-Hendaye. Certes, elle s’appuie sur une analyse de la fréquentation. Mais ce qui est vrai pour l’Etat dans la maîtrise des coûts d’exploitation le sera tout autant pour la collectivité régionale qui devrait dès lors bénéficier des ressources correspondantes au fonctionnement de cette desserte. La seconde est la suppression de la relation directe entre Toulouse et Perpignan.
Des motifs de satisfaction
En revanche, le doublement de l’offre entre Toulouse et Marseille qui verrait 12 trains par jour est une bonne suggestion dans la perspective de l’arc méditerranéen avec Montpellier. L’accroissement des dessertes entre Toulouse et Bordeaux, le maintien des trains de nuit entre Toulouse et Paris ainsi que le maintien de la ligne Toulouse-Limoges-Paris sont également des conclusions qu’on ne peut que partager.
Ce rapport n'est pas à prendre ou à laisser
Le secrétaire d’Etat aux transports a confirmé que toutes ces recommandations n’engagent pas à ce jour le gouvernement et doivent faire l’objet désormais d’une discussion avec les acteurs du territoire. Elles devront poursuivre l’objectif d’une clarification plus efficace des compétences et des ressources ainsi que d’une gouvernance lisible pour tous.

mardi 12 mai 2015

Grève à Tisseo. L'issue devient urgente.


Voila plus d'un mois que dure à Tisseo un conflit social d'une ampleur inégalée depuis plusieurs années.
L'exaspération des usagers mais également des partenaires sociaux devant le silence du Maire - silence qui vaut épreuve de force - jette le trouble sur l'image de notre service public sans qu'aucune perspective ou issue ne soit à l'ordre du jour.

Nous sommes à la veille d'une importante période d'examens pour des milliers de jeunes. Certaines épreuves ont déjà commencé. De manière répétée, des milliers de salariés sont pénalisés dans leur quotidien et des situations de tension commencent à naître. Je n'ose penser que le maire de Toulouse se risque à un "pourrissement" du conflit néfaste à l'intérêt de tous et de notre collectivité.

Ce mouvement s'éternise. Il doit donc agir urgemment et  recevoir dans les plus brefs délais les partenaires sociaux afin de trouver les voies d'une sortie de crise permettant le fonctionnement normal de ce service public dont le premier magistrat est le garant auprès des toulousains et des villes de l'agglomération.