jeudi 19 mai 2011

Premier soulagement

Le souffle manquait pour trouver les mots. Et puis est arrivée ce soir la première bonne nouvelle de la semaine. Une libération sous caution qui va permettre à Dominique de retrouver les siens et ensuite de préparer sa défense.
Inexorable, la procédure américaine poursuit son processus. A l'échelle du temps présent, on le voudrait plus rapide. A l'échelle de la justice, il doit être celui d'une résistance aux passions du monde, aux pressions de l'instant, à l'impression de l'évidence.
Un premier pas vient d'être franchi sur le chemin de la justice, c'est à dire du doute nécessaire, de l'examen raisonné, du principe contradictoire. Ce chemin sera peut-être long. Mais il en vaut la peine dès lors qu'il s'agit d'un honneur à laver, d'une dignité à restaurer, d'une vérité à affirmer : not guilty !

mardi 17 mai 2011

Faire bloc

Non, le temps de l'émotion n'est pas dissipé. Il est d'abord celui d'un enjeu humain, alimenté des images odieuses et douloureuses qui nous parviennent, où l'accusation semble illustrer sa crédibilité sur le niveau d'humiliation imposé. Oui, la parole de la plaignante est respectée et relayée. Cette étape en est la preuve. Mais si le moment présent est celui de l'accusation - et plus précisément aussi d'une mise en scène de l'accusation - la parole du procureur n'est pas celle de la justice.
Alors, ici en France, on s'interroge. Bien sûr, on ne peut nier l'impact politique. Mais la meilleure réponse à ce stade est celle de faire bloc. Pour les socialistes, elle est celle de l'unité et de la dignité, pas celle d'une  nouvelle course à l'échalote promise par les commentateurs en recherche de nourriture pour leur chronique politique.  A l'écoeurement du spectacle de la justice américaine, ne rajoutons pas celui d'une nausée franco-française. Merci aux responsables socialistes et à leur représentante, Martine Aubry, d'être dignes des français et de l'image qu'ils entendent donner.

dimanche 15 mai 2011

Un dimanche pas comme les autres

On se lève de bon matin. On n'en croit pas ses yeux, ni ses oreilles. On surfe, on zappe. C'est pas un canulard. On décortique les faits. Ce sont ceux rapportés par la police américaine qui rapporte ceux d'une version, celle de la plaignante. Et puis on pense à l'homme, qui plaide non coupable, à l'ami, et à l'Etat de droit. Alors on garde confiance, et on la témoigne aux trois. Que la vérité soit faite, le plus vite possible. Les premières réactions sont plutôt saines et justement dignes de représentants de la démocratie. A l'exception de certains aboiements, comme ceux de Bernard Debré ou Marine Le Pen, qui frappent davantage d'indignité leurs auteurs que celui qu'ils tentent aujourd'hui de livrer aux chiens. Au delà des enjeux politiques, c'est aujourd'hui l'honneur d'un homme qui est en jeu. Par nos réactions, c'est aussi une certaine idée de la France et de la politique qu'il s'agit de promouvoir. Et c'est aussi une façon de penser aux français eux-mêmes.
Le 15 mai, 22h30.

mercredi 11 mai 2011

Lorsque Joseph Stieglitz cite DSK...

"La réunion de Printemps annuelle du FMI a marqué les efforts du fond pour se distancer de sa propre doctrine en ce qui concerne le contrôle des capitaux et la flexibilité du marché du travail. Un nouveau FMI - souligne Joseph Stiglitz* - semble avoir émergé, de manière prudente, sous le leadership de Dominique Strauss-Kahn."
Plus loin, il poursuit "en soulignant combien le FMI a finalement établi un lien entre inégalité et instabilité" et que "la nouveauté est que le FMI rejoint le choeur des progressistes"
Pour conclure, "Strauss-Kahn se révèle être un leader sagace du FMI. Espérons seulement que les gouvernements et les marchés financiers tiennent compte de son appel".

*source : Tribune publié par le cercle des échos, "Comment Strauss-Kahn a changé le FMI", 6 mai 2011

lundi 2 mai 2011

Un Plan pour nos déplacements

Conseil communautaire du 21 avril dernier : le Plan de Déplacement Urbain est voté favorablement. Un plan ambitieux de 1,9 milliards d'euros d'ici 2020 avec 167 kms de voirie dédiée au transport en commun en site propre. Dommage que cet avis n'ait pas été suivi par mes amis écologistes qui ont voté contre. En définitive, je me dis que ce n'est pas si grave. Je suis sûr qu'ils seront au rendez-vous de toutes les avancées et opérations que ce PDU va permettre, à commencer par le plan vélo qu'ils ont voté le même jour et qui en fait partie. Là est l'essentiel.