A un an du scrutin municipal, un sondage ne fait pas l'élection. De cela, tout le monde en conviendra. En revanche, il donne des indications. Un total gauche arithmétique à 52 % mais un second tour plus dynamique le portant à 57 %. Ne serait-ce pas le signe d'un centre gauche bien plus signifiant que celui d'un centre droit ?
Corrélativement, la faiblesse des intentions en faveur de l'extreme droite, notamment par rapport à son score de la présidentielle, n'est-elle pas le signe d'une captation de cet électorat par le prétendant de l'UMP ?
A partir de ces deux constats, on comprend mieux la stratégie de ce dernier. Un tropisme dangereux qui n'ose s'avouer et une rupture consommée avec l'héritage centriste. Il revient à ces derniers d'en tirer de courageuses conclusions.
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