Surs de leur victoire et emmenés par Jean-Luc Moudenc en personne, ses binômes sous tutelle sont ainsi devenus les trinômes d'une suffisance. Le week-end dernier, la droite a été placée sous surveillance. Une surveillance démocratique qui entendait poser des limites à son pouvoir.
C'était sans compter l'annonce fiscale d'hier qu'elle avait soigneusement cachée aux toulousains et sournoisement placée dans son "calendrier de convenance électorale".
En effet, pour les toulousains, la conséquence de leur vote n'a pas tardé. C'est celle de la punition électorale à travers la double peine d'une augmentation de fiscalité dans toutes les colonnes de leur feuille d'imposition (+15 % à la Métropole + 15 % à la ville) auxquelles il faut ajouter les hausses des tarifs publics ou la suppression de la gratuité dans les cantines. Encore heureux - me direz-vous - que leur maire UMP n'a pas cumulé une victoire aux élections départementales !
Au total, 50 M€ prélevés sur le contribuable toulousain qui est aussi imposable au titre de la métropole et 10 M€ prélevés sur l'usager, ce sont 60 M€ prélevés sur le pouvoir d'achat des familles toulousaines.
A Toulouse comme à l'échelle de la métropole, la rupture de confiance est consommée. Il y aura bien un avant et un après mars 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire