samedi 13 octobre 2012

commission d'enquête PDU (5) : un exemple de prise en compte sélective

Billet n°5
Ce que dit le rapport : "le projet, bâti sur l’idée centrale de réduire la circulation automobile au profit des transports en commun et des modes doux en vue de limiter les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergies fossiles, ne se traduit par aucun gain notable dans ces domaines par rapport à un scénario au fil de l’eau"

Effectivement, les estimations issues de la modélisation des déplacements et des émissions de polluants ne fait pas apparaître de prime abord de gain notable sur ce point. Ce constat est d'ailleurs le même pour les deux versions 2009 et 2011. Il a été toutefois indiqué à la commission les limites de ces modélisations. Les paramètres aboutissent de fait à une sous-estimation des gains. Ce que reconnait l’autorité environnementale, notamment concernant la part des modes doux qui s'en trouve sous-estimée.
Le SMTC a apporté la démonstration du fait que les résultats bruts devaient être redressés et que les gains en termes de gaz à effet de serre sont bien réels. L’Autorité Environnementale a indiqué que les éléments complémentaires apportés constituaient un éclairage positif.
La commission d'enquête passe sous silence cet élément qui figure pourtant dans le dossier et fait l'objet d'échanges lors des réunions de travail. Dans ce cas d'espéce, nous sommes manifestement au delà de la simple "erreur manifeste d'appréciation" mais plutôt dans une carence manifeste d'analyse objective

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